Paysans en Limagne

Au Moulin de Perthus, qui dit meunier dit aussi paysan et travail familial ! Héritiers d’une longue tradition de travail en bonne entente, chaque année, Didier Roche, l’oncle et Jérôme Tourette, le neveu, cultivent ensemble près de 90 hectares de blés.

De gauche à droite : Jérôme Tourette, Olivier & Didier Roche ©GOODici

Dans un rayon de 3 km à vol d’oiseau, le blé est semé sur 4 communes, toutes situées autour du Moulin de Perthus. Noble céréale, le blé est ici cultivé avec amour et de manière raisonnée sur les coteaux calcaires de la Limagne sud, près d’Issoire (63) en Auvergne. Autrefois planté de vigne, le sol de ces collines est peu profond et les rendements y sont peu élevés.

Au Moulin de Perthus, jour de moisson face à la butte d’Usson. ©GOODici

Mais si le Moulin de Perthus a choisi de continuer à y produire ses blés, ce n’est guère un hasard :

« On y obtient des récoltes de grande qualité meunière ! »

assure Didier Roche, qui depuis plus de 40 ans endosse aussi la casquette du meunier.

Le choix des variétés

Au Moulin de Perthus, le choix des variétés est d’abord une histoire de bons sens ! « Bon sens paysan » d’abord qui amène à choisir des variétés adaptées au terroir de la Limagne sud, doublé du « Bon sens meunier » qui demande des variétés n’ayant pas trop de force, adaptées à la panification.

Mélange Symoisson, Apache & Rubisco
dans les mains d’Olivier Roche ©GOODici

Chaque année, le choix des variétés qui seront cultivées se fait en famille. Comme ailleurs, certains champs sont semés de variétés pures pour permettre ensuite de faire des assemblages. Mais la particularité, c’est que depuis plus de 30 ans, plusieurs parcelles comptent non pas une mais bien trois variétés minimum.

Récolte dorée qui sera écrasée au Moulin de Perthus ©GOODici

Pourquoi ? Parce qu’ainsi les variétés se « protègent » les unes les autres ; il y a donc moins de maladies. Et surtout, si la météo de l’année n’est pas favorable à l’une d’elles, le rendement est malgré tout assuré par les autres… C’est ça le bon sens !

La culture des blés

Didier Roche ©GOODici

Semer la céréale, la nourrir et la soigner pour en récolter la quintessence et en extraire la meilleure farine possible ! Voilà ce qui anime au quotidien, de septembre à juillet, l’équipe du Moulin de Perthus.

Le grain & l’ivraie ©GOODici

Sur le terrain comme au moulin, le travail se partage en famille et on est fier de dire qu’on pratique une agriculture parfaitement raisonnée. Le but recherché : obtenir des blés de grande qualité avec un minimum d’intrants.

Cellules de stockage du Moulin ©GOODici

Pour le stockage des récoltes, même combat ! Aucun insecticide n’est utilisé : on récolte les blés à maturité et on pratique une ventilation adaptée.

Moisson au Moulin de Perthus, face au Puy de dôme

Une filière parfaitement maîtrisée, une traçabilité totale sur les blés… Ce sont ces pratiques, agricoles et engagées, qui font aujourd’hui la qualité de la farine de blé estampillée : « Moulin de Perthus » !

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